Qu’est-ce que le “Quiet quitting” ?

Depuis quelque temps, nous entendons parler de “Quiet Quitting”. Ce terme, que l’on peut traduire par “démission silencieuse” nous vient des Etats-Unis. Pour Inspiréa, je me suis interrogée sur les véritables causes de ce phénomène et sur ses conséquences sur le monde du travail. Alors génération “flemme”, “nouveau mode de vie”, ou le fait que la vie professionnelle ne doit plus empiéter sur la vie perso ? 

J’ai identifié 3 éléments de réponse que je souhaite partager avec vous : 

• Un marché du travail favorable aux salariés : 

En effet, nous savons que bon nombre d’entreprises sont aujourd’hui à la recherche de talents. Cela concerne presque tous les domaines d’activités et tous les niveaux de qualification. Les salariés le savent et se sentent légitimement en position de force face à leur entreprise. Ils s’autorisent à travailler moins car la crainte de perdre leur emploi est moins présente.

• Une grande quête de sens suite à la pandémie : 

C’est un autre phénomène qui touche directement le monde du travail. Depuis les confinements successifs, la population active s’est interrogée sur le SENS de leur travail. Beaucoup d’entre eux ne veulent plus mettre leur énergie au service d’une mission qui ne fait pas sens pour eux. Certains optent pour la reconversion professionnelle, d’autres réduisent leur implication tout en restant à leur poste.

• Une désacralisation du travail par les jeunes générations : 

Si il y a encore quelques années, pour réussir sa vie, il fallait avoir un bon travail, bien rémunéré avec beaucoup de responsabilités ; cette ambition change aujourd’hui. Nombre de jeunes préfèrent réduire leur niveau de vie pour pouvoir profiter de leur famille, de leurs amis et vivrent leurs passions. 

Génération “flemme” ? A mon sens, c’est trop réducteur ! Et si on changeait de paradigme ?

Alors pour séduire les nouvelles générations, les entreprises vont devoir se réinventer en profondeur. Espaces de travail réaménagés, politique RSE, semaine de 4 jours,… Que de défis à relever pour construire l’après !

Et pour vous : s’agit-il d’une “génération flemme” ou d’un rééquilibrage des forces entre l’entreprise et ses salariés ? Parlons-en ensemble 😉