La qualité de l’air intérieur de nos bâtiments

Saviez-vous que l’air à l’intérieur de nos bâtiments peut être jusqu’à 9 fois plus pollué que
l’air extérieur ?
Il est encore peu mentionné combien la qualité de l’air intérieur affecte notre santé. Les maux de tête, la fatigue, l’irritation des yeux, du nez et de la gorge, l’asthme, les allergies et les problèmes respiratoires sont des symptômes chroniques à court terme dont nous sous-estimons souvent la cause.
Cependant, les conséquences à long terme sont bien plus graves. En effet, l’exposition prolongée à une mauvaise qualité de l’air intérieur peut augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC), ainsi que d’entraîner des intoxications mortelles ou invalidantes.
Chaque année, on recense 48 000 décès prématurés liés à la pollution de l’air extérieur et 30% de la population développe une allergie respiratoire. Ces chiffres sont effrayants, n’est-ce pas ?

D’où vient la pollution de l’air ?

Les polluants chimiques : Ils résultent de réactions chimiques et physiques, tels que les composés organiques volatils (COV), qui proviennent des combustions liées aux activités industrielles ou domestiques (chaudières, poêles, chauffe-eau), des transports, de l’agriculture et de sources naturelles. On les trouve également dans les vapeurs de produits chimiques dans de nombreux produits de consommation courante (aérosols, produits d’entretien, …Les biocontaminants : Il s’agit des moisissures, des allergènes domestiques, des virus, des bactéries, des spores et des pollens, entre autres. Les polluants physiques : Ce sont les particules et les fibres, comme l’amiante et les fibres minérales artificielles, présentes dans la construction des bâtiments et le mobilier.

Comment faire pour améliorer la qualité de l’air de nos intérieurs ?

Améliorez la qualité de l’air intérieur en suivant ces conseils :

1. Aération et ventilation : Aérez votre logement pendant au moins 10 minutes par jour, de préférence le matin ou la nuit lorsque la pollution est moindre. Utilisez des systèmes de ventilation tels que la VMC ou les bouches d’aération pour favoriser la circulation de l’air.

2. Entretien du bâtiment et des installations : Vérifiez régulièrement les entrées d’air, les grilles de ventilation et assurez-vous que les bouches d’extraction ne sont pas obstruées. Effectuez le ramonage des conduits de cheminée et des appareils de chauffage, ainsi que l’entretien des appareils à combustion. Éliminez l’humidité des pièces humides pour éviter la formation de moisissures responsables d’allergies, d’asthmes et de bronchites.

Le purificateur d’air @Bioteos dans le métro de Lille

L’équipe @Bioteos

3. Élimination des polluants et particules de l’air : Installez un système de filtration, de purification ou de dépollution de l’air tel qu’un purificateur d’air. Une start-up lilloise, appelée Bioteos, travaille sur la purification de l’air en utilisant la technologie et les microalgues.

 

4.Suppression des sources de pollution : Évitez les matériaux de construction, les meubles et les produits de nettoyage nocifs qui émettent des polluants dans l’air.

En suivant ces conseils, vous pouvez améliorer significativement la qualité de l’air dans votre intérieur et ainsi favoriser votre santé et votre bien-être.

La législation avance sur le sujet

Depuis le 1er janvier 2023, tous les établissements recevant du public (ERP) sont concernés par le Plan d’action sur la QAI. Il implique un contrôle des moyens d’aération et la détection des polluants en espaces clos.
Les propriétaires et visiteurs des ERP devront évaluer chaque année les moyens d’aération des bâtiments. Ils devront aussi mesurer le taux de dioxyde de carbone pour indiquer le renouvellement de l’air intérieur.

Compte tenu de l’importance de la qualité de l’air intérieur et de son impact sur votre bien-être, nous vous recommandons de suivre les instructions de @ATMO – référent pour vous informer sur les bonnes pratiques 😉
Ensemble, nous pouvons agir sur la qualité de l’air que nous respirons !