Pour la majorité d’entre nous, Septembre rime avec « retour au bureau en présentiel » !
Depuis l’assouplissement du télétravail dans les entreprises le 9/06 dernier, le « 100% télétravail » n’est plus la règle.
Ce mode de travail poussé à l’extrême a montré ses limites pendant la crise : sentiment d’isolement, et détresse psychologique… Le « home office » n’est pas favorable à la créativité, ni à l’innovation. En parallèle, cela a permis de repenser les organisations de travail à distance. Et globalement, ça fonctionne (au grand dam de certains managers) J
Désormais, les entreprises optent massivement pour le modèle hybride entre « office et home office » pour un meilleur équilibre vie pro/vie perso. De fait, le COVID a été un accélérateur du changement. L’ère du « métro/boulot/dodo » semble révolue !
Selon une étude menée auprès de 120 décideurs RH, 82% des entreprises ont conclu un accord sur le télétravail. En moyenne, d’après le baromètre « Malakoff Humanis », la pratique est de 2 jours de télétravail par semaine.
- Côté employeurs, il est essentiel de faire revenir les collaborateurs dans un environnement sécurisé, surtout au plan sanitaire. La mise en place de protocoles adaptés est nécessaire (indications visuelles, plan de circulation, équipements sans contact, amélioration de la ventilation…).
- Les salariés éloignés depuis 18 mois ont besoin de se sentir impliqués dans un projet d’entreprise, de retrouver un sentiment d’appartenance. C’est le retour sur site qui peut satisfaire ce besoin primordial. Le bureau devient un outil de performance globale des organisations. Au-delà de la marque employeur, le bureau peut développer le sentiment d’appartenance. Il participe à la culture d’entreprise, vecteur de fidélisation des salariés.
- Côté salariés, il n’est plus question de venir travailler 5 jours par semaine. La crise leur a permis de découvrir les bienfaits du home office, largement plébiscité pour réduire le temps de transport et trouver un meilleur équilibre vie pro/vie perso. L’entreprise n’a plus le monopole du lieu de travail. Il suffit d’un PC et d’une connexion Wifi pour travailler !
- Côté bureaux, l’espace de travail sera nécessairement différent. Le passage à un modèle hybride va obliger les entreprises à repenser l’aménagement de leurs bureaux, l’ouverture vers des tiers-lieux pour prendre en compte les attentes des salariés.
- Le bureau n’est pas seulement un lieu où travailler sur un ordinateur ; mais c’est un espace d’activité sociale, où les salariés bénéficient de contacts humains, d’outils collaboratifs, d’une expérience de travail. Il faut que le retour au travail fasse SENS avec les valeurs et l’ADN de l’entreprise, a fortiori post-crise.
Les défis majeurs auxquels sont confrontées les organisations demain sont : le « bien-être et la QVT » auxquels aspirent leurs salariés devenus plus exigeants.
L’enjeu est de développer la créativité des salariés pour mieux les fidéliser !
Video : Malakoff humanis
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